Tepti, ancienne générale déchue, gère un foyer pour femmes dans les bas-fonds de Shur, capitale d’un royaume de Mésopotamie. Piégée dans un passé qu’elle est incapable d’accepter, dévorée par la rancœur,  rongée par l’alcool, elle ne survit que grâce aux femmes qu’elle protège.
Anzaze, reine légitime de Shur, vient d’être destituée pour avoir trop longtemps refusé de se remarier et se retrouve ainsi séparée de sa petite fille. Terrifiée à l’idée que celle-ci soit mariée de force pour assurer la continuité du lignage, elle décide de récupérer le trône de force. Pour cela, elle doit soulever le peuple de Shur. 
Et qui mieux que Tepti, générale autrefois si populaire qu’on la disait habitée par la déesse des victoires, pour provoquer un tel élan ? En espérant que la générale ait oublié que celle qui a provoqué sa chute n’est autre qu’Anzaze…

Shur, c’est un projet qui me tient à cœur parce qu’il met en avant des personnages matures (40-60 ans), bien trop rares en tant que protagonistes en fantasy. En plus de ça, j’ai un vrai coup de cœur pour Tepti, personnage profondément viscéral qui n’en fait qu’à sa tête (aussi bien face aux autres personnages que face à moi !) et qui arrive à tordre son destin par sa pugnacité. Le roman se refuse encore à moi, mais j’ai hâte de vous présenter Tepti et Anzaze !